Jardin Gourmand

Les enjeux du changement

La nouveauté, l’homme y aspire à condition de ne pas perdre ses repères ! La véritable nouveauté parait insolite. Voici la synthèse de cette appréciation

Besoin d’apporter des précisions, de donner à percevoir les 50 ou davantage, nuances de joie, d’amour, d’action

50 nuances des chemins vers une vie nouvelle, d’où les articles en mosaïque en bas de la page d’accueil

Ironie de l’évolution !

Vivre autrement, ce n’est pas vraiment nouveau ! C’est d’ailleurs une caractéristique de l’évolution que subit homo sapiens et dont il commence à prendre conscience. Au-delà des formes qu’elle a pu prendre jusqu’à présent, cela traduit en fait une continuité dans la dynamique avec le piège de voir, de ce fait, les hommes sécurisés en pensant satisfaire leurs aspirations au changement ! L’immense malentendu, c’est que l’on ne parle pas du tout de la même chose ; cette aspiration vise un monde plus apaisé, ce qui s’adresse à notre état intérieur. Or les changements observés ont été principalement technologiques !

Des changements autrement

Alors, je tente d’esquisser ce que pourrait être un changement affectant le sens à donner  la Vie ! Non plus un changement de continuité, mais bien de « rupture » ! Ce qui demande de penser autrement, avec des logiques et des références nouvelles. Elles le seront si elles arrivent à se démarquer des normes sociales et culturelles en vigueur. Difficile car évoquer le changement s’appuyant sur de nouvelles logiques, de nouvelles références et valeurs est naturellement perçu comme une menace à l’égard de l’ordre établi. Une société, une collectivité, une philosophie s’appuient sur des récits collectifs, certains sociologues parleront de « fiction » collective. Quand de nouvelles idées risquent de mettre à mal les structures en place, il est normal qu’elles soient considérées comme dangereuses, ce qui est de leur part une preuve de lucidité pour leur survie ; et celle-ci prend ainsi un caractère « sacré ». Des condamnations à mort ont été prononcées dans toutes les régions du monde dans la mesure où la construction d’un État était intervenue et demandait donc d’être respecté dans ses fondements.

Entre l’ancien et le nouveau

Penser autrement est donc historiquement parlant une source de méfiance, d’incompréhension, de danger face à la contestation d’anciennes logiques qui assurent la cohésion des sociétés et leur pérennité ! C’est bien là le cœur des enjeux entre l’ancien et le nouveau ! Pas de jugement, pas de critique à ce sujet ! Inutile d’évoquer le PFH, ce putain de facteur humain comme étant le comble de l’absurde ! Non, il s’agit simplement de la dynamique constante, semble-t-il, de la Vie dont l’énergie créatrice s’incarne dans les multiples formes du Vivant, animé ou pas. Cette énergie se compose de deux forces qui créent le mouvement qui la caractérise.

  • Les formes existantes cherchent à se maintenir en vie en dépit des accidents et des agressions. C’est l’homéostasie.
  • En regard, il y a l’innovation, la créativité permanente et les nouvelles formes qui doivent faire leurs preuves. Si elles avaient le pouvoir de remplacer instantanément l’ancien, il n’y aurait qu’une succession de remplacements sans avoir donné le temps à chaque forme concernée de s’épanouir.

L’important dans la créativité n’est donc pas seulement l’arrivée d’une nouvelle forme mais d’assister à la manière dont celle-ci va, à son tour, imaginer son fonctionnement, en particulier sous la pression de son environnement et de ses « concurrents ».

Résister à l’évolution

Changer notre regard sur le changement est bien l’originalité à oser tenter pour avoir une chance de ne plus subir les lois d’une évolution qui, si elle a pu nous conduire là où nous en sommes aujourd’hui, sans porter de jugement, risque de nous mener à notre perte, sans certitude, certes. Mais il serait criminel de ne pas tenir compte d’un tel risque et de ne rien tenter pour s’en prémunir.

Alors une nouvelle stratégie est à tenter. Arrêter de « faire » autrement, selon nos habitudes prétentieuses de tout contrôler, mais de laisser la Vie Toute Autre nous inspirer… Encore faudrait-il l’entendre ! Et pour cela, être en relation avec elle ! Ce qui suppose d’apprendre à l’approcher, en pratique à enlever les obstacles qui l’empêchent de venir vers nous ! Ce qui nous renvoi à l’objectif de conclure une alliance avec la Vie ! Ce qui est le sens de la seconde étape du cheminement proposé ! Au lieu de prendre sa vie en main… il est temps de laisser la Vie nous prendre par la main ! Au-delà de l’inversion poétique, il y a une sagesse profonde à méditer.

Le Tout Autre

Au lieu de parler du divin, de la Vie, de l’Univers, du Grand Esprit, il peut être pertinent  et fédérateur de parler du « Tout Autre » qui anime l’univers entier dans toutes ses dimensions. Cela évite les démarches spirituelles recourant à 1000 noms de dieu et la réalité va au-delà, ou les 1000 noms de ce que dieu n’est pas (démarche apophatique), ou le nom imprononçable ou encore l’absence de nom et de représentation. Le « Tout Autre » évoque clairement la totale altérité du divin inconcevable pour un être humain. Et c’est cette énergie qui va être à l’œuvre dans notre monde matériel. Il me semble sage de parler ainsi des trois domaines au cœur du parcours proposé

1- La Joie toute autre, à décliner sous une infinité de nuances permettant de vivre poétiquement

2- La Vie, le Tout Autre, se manifeste dans la richesse des variantes, pour rendre sensible un amour tout autre.

3- L’amour tout autre en action, l’homme co-créateur en phase avec la Source qui l’inspire.

Une vie transformée

La perception de ces dimensions « toutes autres » permet l’accès au Pays de l’émerveillement, libéré du diable, diabolos, celui qui divise, libéré donc des frontières du temps, de l’espace, des cultures…

La place de l’homme entre Terre et Ciel se précise alors

1-La joie cultivée à chaque instant de notre quotidien, permet de pressentir en nous une vibration divine capable d’enchanter le monde et nous permettre de vivre poétiquement. On parle à ce sujet « d’enthousiasme »

, cet enthousiasme qui s’installe en nous, vivre poétiquement. Pressentir ainsi

2- L’homme part à la rencontre de la source de la joie, de la Vie, du Tout Autre. Il entame aussi une relation avec toutes les formes du Vivant. C’est dans ce contexte qu’il peut trouver sa juste place dans le monde comme co-créateur.

3- Agir dans cet esprit demandera de connaitre le monde, les possibles et les secrets de la nature humaine : une telle vision de notre environnement est grandement facilitée en explorant l’indispensable culture générale

La stratégie adoptée pour cette exploration correspond aussi à trois étapes

1- Commencer par l’expérience

2 – Approcher le mystère de la source pour la connexion avec les forces de Vie- le Ciel

3 – Approcher le monde et le mystère de notre incarnation pour agir – la Terre

Voilà le résultat de l’application d’une vision globale, systémique, intégrale, respectant les interactions au sein d’un ensemble « complexe » avec trois dynamiques

1- Vivre sans pourquoi, avec panache

2 – Adorer le mystère, consentir à la Vie, s’insérer dans la toile du Vivant

3- Comprendre le monde et agir en tant que co-créateur

C’est ainsi que l’homme assume sa place unique entre Terre et Ciel

1- Terre et Ciel dansent ensemble, joyeusement

2- Regards respectueux vers la source – le Ciel

3- Regard fraternel sur le monde, extérieur et intérieur – La Terre

Retour en haut