Le hanami (« regarder les fleurs »), désigne la coutume traditionnelle japonaise qui consiste à apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier, qui fleurissent entre fin mars et début avril, marquant officiellement l’arrivée du printemps.
De nombreuses personnes se rassemblent alors sous les cerisiers dans les parcs et les jardins pour un pique-nique de printemps afin de regarder les fleurs tomber tout en discutant avec leurs compagnons autour de boissons et d’en-cas de saison.
Il s’agit d’un rituel ancien arrivé au Japon en provenance de Chine où il était pratiqué depuis l’antiquité. Voici à ce propos un poème emblématique du sakura (cerisier)
À peine commencent-elles à s’ouvrir
qu’elles doivent tomber.
Notre monde réside
dans la rosée au sommet des fleurs de cerisier
En effet, une fois écloses, les fleurs de cerisier sont destinées à tomber. Assister à leur chute est l’objectif même du hanami
La rosée, généralement interprétée comme un symbole de larmes, est aussi une allusion à une relation amoureuse laquelle est aussi fragile que la rosée qui s’évapore sur les fleurs de cerisier qui tombent bientôt ; elle ne dure pas longtemps, il faut donc l’apprécier tant qu’elle existe.
La rosée est aussi un symbole de la vie humaine, et la chute des fleurs de cerisiers une métaphore de la mort.
Inspiré par une étude The Conversation de Małgorzata (Gosia) K. Citko-DuPlantis