Jardin Gourmand

La pensée complexe ? Un jeu d’enfant !

Pensée complexe et pauvres en esprit !

Devenir des citoyens responsables, éclairés, agissant utilement et amoureux de la Vie ! Voilà qui n’est pas réservé à une élite, bien au contraire ! Il est écrit « Heureux les pauvres en esprit », c’est-à-dire ceux qui ne détiennent pas la puissance, la connaissance et la capacité pour que leur ego domine le monde et ses habitants, humains et non humains. C’est la bonne nouvelle !

C’est pourquoi j’insiste sur le fait que penser autrement ne repose en aucun cas sur des cogitations abstraites d’universitaires qui seraient déconnectés des réalités quotidiennes pour ne s’adresser qu’à des « intellos » initiés. Si les concepts tels que la pensée complexe ont été étudiés avec pertinence, il est indispensable de montrer que leur mise en œuvre peut commencer à trouver leur place spontanément dans le quotidien. Un cœur pur, libéré d’une partie de nos conditionnements qui nous aveuglent, permet ce prodige comme cela a été proposé dans le premier module consacré à la joie. C’est ainsi qu’il est utile de rappeler les bases de telles réorientations de notre intellect ! Pas une utopie du futur mais un retour aux sources.

  • Celles de l’humanité avec la sagesse de peuples premiers intégrant le fait que tout le vivant forme un ensemble entremêlé en interaction
  • Aux sources de notre parcours avec le potentiel de notre enfance.

Ce potentiel peut se décliner en sept dons. L’innocence, l’ouverture d’esprit, l’imagination, la confiance, une passion pour la vie, la compassion pour la vie et le courage.

Il s’agit de bien comprendre l’action de la société qui étouffe rapidement ces dispositions pour faire de bons citoyens. C’est alors qu’apparaissent la culpabilité, l’étroitesse d’esprit, le conformisme, le doute, l’apathie, l’insensibilité et la peur pour reprendre une énumération de Paul Watson

C’est ce qu’intègre magistralement Edgar Morin dans sa vision globale de la connaissance. « Il faut garder en soi les curiosités de l’enfance, les aspirations de l’adolescence, les responsabilités de l’adulte, et dans le vieillissement essayer d’extraire l’expérience des âges précédents.”

C’est bien sous un tel éclairage que sont conçues les rencontres de l’École Buissonnière

 

 

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