Le regard élargi que je porte sur la Vie me conduit à percevoir de manière profonde l’entremêlement de tout ce qui constitue le monde tel que nous pouvons le percevoir.
Le qualificatif de « complexité » me parait être parfaitement adapté
Complexité renvoie au terme latin complexus qui signifie « ce qui est tissé ensemble ». Dès lors, pour « penser complexe », il faut s’astreindre à un travail de tisserand en reliant les points de vue, les disciplines, les niveaux d’analyse. Edgar Morin
La place du partage
Il se trouve être inhérent à l’expression même de la Vie, et ce à un double titre
- En fonction de la nature « complexe » des manifestations entremêlées de la Vie. Cette vision portée sur le mystère de notre monde fait des interactions une de ses principales caractéristiques, le partage en fait partie.
- De surcroît la faculté de transmettre les acquis d’une génération à la suivante est l’une des caractéristiques spécifiques d’homo sapiens. Ce qui lui a permis le développement vertigineux des savoir-faire. Certes, les acquis de sagesse sont en retard à cet égard !
Partager s’inscrit donc dans cette double dynamique « naturelle ».
Le contenu du partage
Ce que je tente de partager ne concerne pas de nouvelles approches philosophiques, ni des techniques performantes. Il s’agit de suggérer une relation intime avec la Vie, ce qui se manifeste par des échanges permanents entremêlés à l’infini. Ils concernent à la fois l’énergie vitale, de la matière et de l’information. En biologie, on parle de « réseau trophique ». C’est cette logique de circulation qui est au cœur de la circulation des flots de Vie dans la matière de notre monde. Mon regard conduit à élargir cette image de « réseau trophique » à l’ensemble de l’Univers pris dans sa globalité systémique.
La dynamique du partage
Mon choix, rendu possible par la liberté donnée à l’homme de faire ou non, est de me placer dans cette dynamique de partage, ce qui suppose une attitude particulière qui sera en fait un des éléments à partager !
- Tout recevoir comme un cadeau !
- Participer à cette dynamique est synonyme d’être vivant. Le refuser peut parfois être plus sécurisant, mais ce n’est plus être vivant comme cela nous est proposé.
- L’attitude conduisant aux partages comporte deux impératifs
- Laisser la totale liberté aux interlocuteurs : ne pas chercher à persuader, convaincre ou culpabiliser, même (et surtout) pour une cause qui nous parait « juste », « nécessaire » !
- Ne pas chercher un encouragement personnel dans l’impact produit par le partage. Se « foutre la paix » sur le résultat qui, lui, ne dépend en rien de nous ; le plan de l’Univers, s’il y en a un, nous échappe totalement.
Les modalités du partage
Plusieurs modalités sont mises en œuvre, selon le contexte logistique
- Donner à ressentir ce que peut représenter le fait de vivre poétiquement,
- Faire découvrir une nouvelle alliance avec la Vie, transcendant les religions et pratiques individuelles
- Le faire avec respect et délicatesse dans un espace dont l’ambiance « attentionnée » sera la première expérience de la générosité de la Vie !
L’objectif principal
- Inviter à se préparer à devenir ces nouveaux citoyens avisés qui détiennent les clés du changement
Le bénéfice que je retire du partage
Il est multiple.
- Le sentiment de mettre en cohérence ma compréhension de la Vie avec mes actes.
- La conscience d’être modestement un « passeur » au cœur de ce divin charivari
- Le détachement à l’égard de l’impact final auprès de mes interlocuteurs ne me prive pas des enseignements que j’en tire chaque fois. Approfondir une telle quête est un chemin sans fin.
J’éprouve un sentiment de paix, ayant la conscience tranquille, ce qui s’inscrit dans une démarche d’accomplissement personnel.
Comprendre ce qui m’anime Lire la suite »