Jardin Gourmand

Réflexions

Nourrir le socle commun

Le regard élargi que je porte sur la Vie me conduit à percevoir de manière profonde l’entremêlement de tout ce qui constitue le monde tel que nous pouvons le percevoir.

Le qualificatif de « complexité » me parait être parfaitement adapté

Complexité renvoie au terme latin complexus qui signifie « ce qui est tissé ensemble ». Dès lors, pour « penser complexe », il faut s’astreindre à un travail de tisserand en reliant les points de vue, les disciplines, les niveaux d’analyse. Edgar Morin

La place du partage

Il se trouve être inhérent à l’expression même de la Vie, et ce à un double titre

  • En fonction de la nature « complexe » des manifestations entremêlées de la Vie. Cette vision portée sur le mystère de notre monde fait des interactions une de ses principales caractéristiques, le partage en fait partie.
  • De surcroît la faculté de transmettre les acquis d’une génération à la suivante est l’une des caractéristiques spécifiques d’homo sapiens. Ce qui lui a permis le développement vertigineux des savoir-faire. Certes, les acquis de sagesse sont en retard à cet égard !

Partager s’inscrit donc dans cette double dynamique « naturelle ».

Le contenu du partage

Ce que je tente de partager ne concerne pas de nouvelles approches philosophiques, ni des techniques performantes. Il s’agit de suggérer une relation intime avec la Vie, ce qui se manifeste par des échanges permanents entremêlés à l’infini. Ils concernent à la fois l’énergie vitale, de la matière et de l’information. En biologie, on parle de « réseau trophique ». C’est cette logique de circulation qui est au cœur de la circulation des flots de Vie dans la matière de notre monde. Mon regard conduit à élargir cette image de « réseau trophique » à l’ensemble de l’Univers pris dans sa globalité systémique.

La dynamique du partage

Mon choix, rendu possible par la liberté donnée à l’homme de faire ou non, est de me placer dans cette dynamique de partage, ce qui suppose une attitude particulière qui sera en fait un des éléments à partager !

  • Tout recevoir comme un cadeau !
  • Participer à cette dynamique est synonyme d’être vivant. Le refuser peut parfois être plus sécurisant, mais ce n’est plus être vivant comme cela nous est proposé.
  • L’attitude conduisant aux partages comporte deux impératifs
    • Laisser la totale liberté aux interlocuteurs : ne pas chercher à persuader, convaincre ou culpabiliser, même (et surtout) pour une cause qui nous parait « juste », « nécessaire » !
    • Ne pas chercher un encouragement personnel dans l’impact produit par le partage. Se « foutre la paix » sur le résultat qui, lui, ne dépend en rien de nous ; le plan de l’Univers, s’il y en a un, nous échappe totalement.

Les modalités du partage

Plusieurs modalités sont mises en œuvre, selon le contexte logistique

  • Donner à ressentir ce que peut représenter le fait de vivre poétiquement,
  • Faire découvrir une nouvelle alliance avec la Vie, transcendant les religions et pratiques individuelles
  • Le faire avec respect et délicatesse dans un espace dont l’ambiance « attentionnée » sera la première expérience de la générosité de la Vie !

L’objectif principal

  • Inviter à se préparer à devenir ces nouveaux citoyens avisés qui détiennent les clés du changement

Le bénéfice que je retire du partage

Il est multiple.

  • Le sentiment de mettre en cohérence ma compréhension de la Vie avec mes actes.
  • La conscience d’être modestement un « passeur » au cœur de ce divin charivari
  • Le détachement à l’égard de l’impact final auprès de mes interlocuteurs ne me prive pas des enseignements que j’en tire chaque fois. Approfondir une telle quête est un chemin sans fin.

J’éprouve un sentiment de paix, ayant la conscience tranquille, ce qui s’inscrit dans une démarche d’accomplissement personnel.

Comprendre ce qui m’anime Lire la suite »

Pensée complexe et pauvres en esprit !

Devenir des citoyens responsables, éclairés, agissant utilement et amoureux de la Vie ! Voilà qui n’est pas réservé à une élite, bien au contraire ! Il est écrit « Heureux les pauvres en esprit », c’est-à-dire ceux qui ne détiennent pas la puissance, la connaissance et la capacité pour que leur ego domine le monde et ses habitants, humains et non humains. C’est la bonne nouvelle !

C’est pourquoi j’insiste sur le fait que penser autrement ne repose en aucun cas sur des cogitations abstraites d’universitaires qui seraient déconnectés des réalités quotidiennes pour ne s’adresser qu’à des « intellos » initiés. Si les concepts tels que la pensée complexe ont été étudiés avec pertinence, il est indispensable de montrer que leur mise en œuvre peut commencer à trouver leur place spontanément dans le quotidien. Un cœur pur, libéré d’une partie de nos conditionnements qui nous aveuglent, permet ce prodige comme cela a été proposé dans le premier module consacré à la joie. C’est ainsi qu’il est utile de rappeler les bases de telles réorientations de notre intellect ! Pas une utopie du futur mais un retour aux sources.

  • Celles de l’humanité avec la sagesse de peuples premiers intégrant le fait que tout le vivant forme un ensemble entremêlé en interaction
  • Aux sources de notre parcours avec le potentiel de notre enfance.

Ce potentiel peut se décliner en sept dons. L’innocence, l’ouverture d’esprit, l’imagination, la confiance, une passion pour la vie, la compassion pour la vie et le courage.

Il s’agit de bien comprendre l’action de la société qui étouffe rapidement ces dispositions pour faire de bons citoyens. C’est alors qu’apparaissent la culpabilité, l’étroitesse d’esprit, le conformisme, le doute, l’apathie, l’insensibilité et la peur pour reprendre une énumération de Paul Watson

C’est ce qu’intègre magistralement Edgar Morin dans sa vision globale de la connaissance. « Il faut garder en soi les curiosités de l’enfance, les aspirations de l’adolescence, les responsabilités de l’adulte, et dans le vieillissement essayer d’extraire l’expérience des âges précédents. »

C’est bien sous un tel éclairage que sont conçues les rencontres de l’École Buissonnière

 

 

La pensée complexe ? Un jeu d’enfant ! Lire la suite »

Comprendre l’impact des changements souhaités

Changer de paradigme, penser autrement… que de belles formules auxquelles nous sommes nombreux à adhérer sans percevoir, ni la nature de « l’autrement », ni les conséquences sur notre quotidien ! Comprenez que cela suppose de ne plus penser comme tout le monde… donc de prendre le risque de se marginaliser et de ne plus se faire comprendre ; c’est bien une caractéristique de toute vraie nouveauté avec l’inconfort et la suspicion qu’elle déclenche.

Créer un espace d’accueil

Avant d’introduire la nouveauté, il faut faire de la place. Pour cela il est essentiel de prendre conscience de nos conditionnements, ce qui se regroupe dans le concept de « paradigmes dominants ou personnels » pour pouvoir s’en libérer. En voici un aperçu

  • Identifier la nature des différentes crises en amont des dérèglements décriés
    • Crise de la sensibilité
    • Crise de l’imaginaire
    • Crise de la raison
    • Crise de la technologie
    • Crise de la connaissance
    • Dérives de l’évolution
    • Hérésie de la logique du plus fort
  • Reconsidérer les références fondatrices de notre société occidentale moderne.
  • Avec trois personnages emblématiques. Descartes associé à l’esprit rationnel, rigoureux et quelque peu formaliste. Adam Smith qui ne met plus l’État au centre de la création de richesses au sein du monde social ; il évoque la « main invisible » qui permet aux marchés d’atteindre une situation d’équilibre naturel. Darwin dont la théorie de la sélection naturelle ne fait plus intervenir un Dieu créateur comme facteur explicatif de la nature et de ses transformations ; elle se réfère en particulier à la loi du plus fort.
    Leur vision croisée s’est auto-confortée jusqu’à aujourd’hui pour prendre des allures de loi absolue. Ce qui flatte la tendance naturelle d’homo sapiens pour la performance et renforce son hubris.
    Pour revisiter ces fondements, des travaux d’entomologistes, biologistes et philosophes récents et toujours en cours conduisent à suggérer un nouveau principe qu’ils énoncent ainsi : la Nature aurait horreur des mutations et c’est principalement le hasard qui est à l’œuvre. Et non la loi du plus fort. Conséquence. Place naturelle à la diversité non « méritée », aux coopérations et au hasard, aux tâtonnements, place aux insignifiants et aux médiocres !
  • Une certaine compréhension du christianisme :
  • Patriarcat, culpabilité, diabolisation du corps, place ambigüe de la sexualité…
  • Le développement des richesses
  • L’idée que le développement du PIB permet de mieux redistribuer par effet de ruissellement, est largement contesté en observant fait l’augmentation des inégalités
  • L’illusion d’un état romantique de bonheur paisible
  • Alors que la Vie est mouvement et remises en cause régulières
  • L’illusion du développement technologique
  • Ne pas le considérer comme promesse de bonheur pour le plus grand nombre. Coloniser les planètes ne peut servir au bien-être des humains mais ne servira encore qu’aux intérêts de quelques uns ! Sauf à réorienter les techniques pour faire reverdir les déserts de notre planète. Il faudrait en même temps un peu de sagesse retrouvée pour faire fleurir nos cœurs desséchés. C’est maintenant que c’est concevable car si crise installée il n’y aura plus le temps, pour parler de quête de sens, la priorité étant de manger et de boire, ce qui est déjà le cas pour 2 milliards d’humains !!!

Autres manipulations

D’autres conditionnements sont à prendre en compte, intimement en lien avec notre nature humaine. Évoquons ici, simplement

  • Les mécanismes du cerveau et le rôle des hormones
  • L’épigénétique

Il y a des aspirations qui paraissent universelles et se retrouvent tout au long de notre histoire

  • Aspiration à la transcendance et à l’unité expliquant les dérives de la pensée magique

Un tel questionnement sur nos références pourra être facilité en prenant conscience de l’existence d’autres modèles : traditions Afrique du Sud, Amérindiens et autres peuples-racine, autres courants spirituels, etc.

Les servitudes

Entendez les servitudes « invisibles », celles qualifiées de « volontaires », selon la formule de La Boétie. Ce sujet mérite une étude à part entière

Paradigmes dominants ou personnels Lire la suite »

Une promenade

Promenade et pas stage ou formation. C’est un cheminement à l’ambiance particulière qui conduit à éviter des mots déplacés comme programme, cursus ou pédagogie

C’est une expérience artistique, sensible, poétique qui conduit à percevoir la dynamique de l’art des métamorphoses. Perspective infiniment plus inspirante que de parler de changements, de transition, de nouveaux paradigmes… Adopter une vision différente permet d’être à un niveau plus large qui, à la fois, englobe tout cela et  ouvre de nouvelles pistes. Une démarche joyeuse et potentiellement fédérative. Relisons Bobin

La promenade est un art amoureux, un art du tissage. Le mouvement des corps et celui des pensées, le fou rire d’un ruisseau et l’effarouchement des bêtes sous les buissons, tout va ensemble, tout fait une seule étoffe, entrelaçant l’air et le songe, le visible et l’invisible.

La tonalité est donnée

C’est dans cet esprit que je me réjouis de vous conduire à faire d’incroyables découvertes.

Le constat

Changement individuels, collectifs, guerres, révolutions, manifestations, cours de l’évolution… Il est temps de sortir de ce cycle infernal et de discerner ce que la vie exprime à travers l’humanité que celle-ci ne comprend pas. Ignorer la dynamique de la vie ou pire, se révolter n’est pas une solution. Y adhérer, y consentir va pouvoir conduire à porter un nouveau regard sur des millénaires d’obscurantisme. La Vie pratique depuis toujours, à notre échelle du moins, l’art des métamorphoses ! S’en inspirer pourrait modifier profondément nos motivations pour agir différemment dans le monde

Nécessité d’un déclic

Participer ou pas à cette nouvelle recherche dépendra souvent d’un déclic qui sera la base de la motivation. Il peut se produire grâce aux conditions favorables créées par la promenade proposée. Elle devient alors pleinement initiatique car susceptible d’opérer une métamorphose. Il y a abandon des anciennes apparences pour faire apparaitre l’être nouveau en devenir.

L’étape de l’épreuve

La motivation permet de se mettre en chemin. Pour poursuivre, selon la logique d’une démarche initiatique il y a une épreuve terrible !!! Souvent proche de la mort car c’est un passage que l’on désigne alors comme une nouvelle naissance ! Celle-ci devient le résultat de la transformation. L’épreuve sera d’oser adopter la folle stratégie de la Joie !!! Totalement contre-intuitive, elle conduit à vivre poétiquement en dépit des malheurs et des catastrophes présentes ou annoncées !

Seconde naissance

Christian BOBIN en parle avec finesse

Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu’un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l’âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans ce monde, la seconde balance l’âme jusqu’au ciel

Dans la métamorphose, le papillon est constitué de toute la matière qui constituait la chenille et aucune molécule de celle-ci est inutilisée ; en outre il n’en manque aucune au papillon pour être un adulte parfait. Quelques cellules souche présentes dans le magma déstructuré de la chrysalide opèrent un tel miracle avec une précision époustouflante. Au lieu de ramper voilà que la chenille vole

C’est bien là une caractéristique de la Vie approchée par les poètes et mystiques qui discernent la continuité de la Vie sous des formes différentes.

Voilà qui fait sourire les roses quand les papillons les regardent, posés sur leurs pétales, sans les manger. C’est l’occasion de remercier le rosier d’avoir accepté de se faire grignoter quelques feuilles pour nourrir des chenilles dans une vie antérieure, ce qui a été son offrande à la Vie. Et c’est bien la Vie qui répond en retour à la rose par la visite du papillon, son messager : vous comprenez alors la raison du sourire de la rose ! Et l’invitation d’adopter le regard du papillon et d’être à notre tour des « messagers » de la Vie

Les trois étapes de la promenade initiatique

Donner toutes les chances que le déclic se produise chez le plus grand nombre de personnes, c’est utiliser des approches variées dont, ne serait-ce qu’une seule, aura ce pouvoir.

  1. C’est ainsi que les personnes touchées seront amenées à ressentir la puissance créatrice de l’énergie de la Joie (Module 1).
  2. Habité par celle-ci, il deviendra passionnant d’explorer les mystères de la Vie et du Vivant sous un nouvel éclairage afin de discerner sa juste place.(module 2).
  3. Puis continuer en explorant le domaine des possibles -connaissance du monde, de soi, des alternatives, etc. Ce qui permettra à chacun de faire son choix en fonction de sa sensibilité. L’étape décisive qui clôture le troisième module conduit à formaliser la synthèse des découvertes et des projets d’action et de formation avec la réalisation d’une feuille de route. Celle-ci procure un cadre souple qui sera ajusté tout au long de sa vie. Chacun aura la liberté et les moyens pour le faire progressivement, à son rythme, selon son cheminement et l’évolution de l’environnement

Promenade initiatique Lire la suite »

Vu dans la mythologie grecque

Changer de forme ou d’essence est aux yeux des mortels la plus haute expression de la puissance des divinités.

Vu par les poètes

Une approche

  • Observation et description la plus réaliste possible de la réalité
  • Ensuite étape de la métamorphose : un objet est comparé à un animal, par exemple
  • Enfin il y a l’apothéose avec l’utilisation de termes inspirants. Par exemple éblouissant, étincelles, feu, astres, fusion, etc.

Variante appliquée souvent dans les haïkus

Adoption de deux tonalités différentes

  • La douceur d’un instant de contemplation de la nature
  • Une belle formule qui ne veut pas dire grand-chose

C’est alors que le lecteur est libre d’imaginer la scène comme il le souhaite, en se laissant porter par les émotions qu’éveille chez lui ce poème.

 Vu par Edgar Morin

Quand à défaut d’homéostasie ou de résilience, un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre ou alors il est capable de susciter un meta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose.

Le système Terre est incapable de s’organiser pour traiter ses problèmes vitaux :Le probable est la désintégration. L’improbable mais possible est la métamorphose

Histoire

La formation des sociétés historiques, au Moyen-Orient, en Inde, en Chine, au Mexique, au Pérou constitue une métamorphose à partir d’un agrégat de sociétés archaïques (autres exemples non repris ici)

Les défis actuels

A partir du XXIe siècle se pose le problème de la métamorphose des sociétés historiques en une société-monde d’un type nouveau, qui engloberait les États-nations sans les supprimer. Car la poursuite de l’histoire, c’est-à-dire des guerres, par des États disposant des armes d’anéantissement, conduit à la quasi-destruction de l’humanité.

L’idée de métamorphose, plus riche que l’idée de révolution, en garde la radicalité transformatrice, mais la lie à la conservation (de la vie, de l’héritage des cultures).

Tout en fait a recommencé, mais sans qu’on le sache. Nous en sommes au stade de commencements, modestes, invisibles, marginaux, dispersés. Car il existe déjà, sur tous les continents, un bouillonnement créatif, une multitude d’initiatives locales, dans le sens de la régénération économique, ou sociale, ou politique, ou cognitive, ou éducationnelle, ou éthique, ou de la réforme de vie.

Ce sont ces voies multiples qui pourront, en se développant conjointement, se conjuguer pour former la voie nouvelle, laquelle nous mènerait vers l’encore invisible et inconcevable métamorphose

L’orientation développement/enveloppement signifie que l’objectif n’est plus fondamentalement le développement des biens matériels, de l’efficacité, de la rentabilité, du calculable, il est aussi le retour de chacun sur ses besoins intérieurs, le grand retour à la vie intérieure et au primat de la compréhension d’autrui, de l’amour et de l’amitié.

Quelles sont les raisons d’espérer ?

 Nous pouvons formuler cinq principes d’espérance.

  1. Le surgissement de l’improbable.
  2. Les vertus génératrices/créatrices inhérentes à l’humanité.
  3. Les vertus de la crise.
  4. L’aspiration multimillénaire de l’humanité à l’harmonie
  5. L’espérance vraie sait qu’elle n’est pas certitude.

C’est l’espérance non pas au meilleur des mondes, mais en un monde meilleur. L’origine est devant nous, disait Heidegger. La métamorphose serait effectivement une nouvelle origine.

 

L’art des métamorphoses Lire la suite »

Une halte en parcourant la toile de vie

Vision globale

Hier, aujourd’hui, demain
Héritages, nouveaux choix, préparation de l’avenir
Explorer les possibles, vous inviter à préciser vos choix de vie

Activités multiples possibles selon les formules

Les activités

Cuisine, bricolages, sorties nature, créations artistiques, jardinage, etc.

Les savoir-faire

Préparation des aliments, décoration, danse, musique, peinture, etc.
Inspirations du monde : traditions, fermentations et autres trésors

Les dispositions

Improvisation, créativité, joie, légèreté, curiosité, prendre soin, présence, regard attentionné…

Une invitation inédite

Venez avec tous vos amis, sans supplément !

Diversité des liens pour tisser la toile de vie

Venez avec tous les amis qui sommeillent en vous, personnages parfois oubliés comme ce petit enfant, d’autres, timides, n’osant pas se montrer et tout simplement ce nouveau citoyen du monde avisé, lucide, éclairé, inspiré, habile,.. dont l’heure est venue pour tenter de mettre un peu d’amour dans notre société

La présence de tous est bienvenue pour mieux vivre dès à présent et pour préparer l’avenir

Venez jouer avec votre âme d’enfant retrouvée
Venez vous balader avec votre âme d’explorateur
Venez cuisiner avec vos rêves de magicien
Venez vous étonner avec votre âme d’alchimiste
Venez créer, danser, chanter avec votre potentiel d’artiste sous estimé
Osez venir avec votre âme de sorcière désireuse de prendre soin du monde après des siècles d’obscurantisme

Tous ces personnages, et probablement quelques autres, sont invités dans la fraicheur de la spontanéité, la richesse de l’improvisation, l’émerveillement de la créativité, dans la joie et la gratitude. Réenchantez votre quotidien, vivez poétiquement !

Maison d’hôtes pour âmes voyageuses Lire la suite »

Le droit de l’âme à ses nourritures

Énergies et ambiances

Le droit à la beauté

A faire émerger

A rechercher, à débusquer, à faire surgir à chaque occasion. Utiliser toute la palette des couleurs, des senteurs, des saveurs, des musiques, des textures… et bien d’autres nuances touchant nos âmes

A créer de toute pièce

Avec le regard retrouvé de l’enfance, chaque paysage, chaque herbe ou animal devient un de ces éléments composant le « Pays de l’émerveillement » à portée de nos cœurs. Admiration. Gratitude.

Le droit à la poésie

Un nouvel art de vivre poétiquement

La beauté est l’ingrédient principal permettant de vivre poétiquement, voie miraculeuse de transformation pour rester debout et agir avec pertinence face à la réalité des catastrophes.

La réhabilitation du féminin, du sauvage

La Femme puissante

La Nature sauvage

Le droit de l’âme à ses voyages

Dynamique vitale

Vagabonder – Les découvertes incessantes

Dans les contrées de l’univers

Danser aux rythmes de la Vie au fil des saisons, des directions… abolissant les frontières du temps et de l’espace…
et arriver à entrevoir la porte de l’Invisible qui anime le monde

Parmi les vivants

Humains, non-humains, les non animés, les nuages et les rivières, dans une mystérieuse communauté de destin.

Dans nos terres intérieures

Faire émerger en chacun, sa lumière. Redonner confiance à ceux qui doutent, qui ont peur, qui se sentent perdus, déboussolés…
et arriver à entrevoir la porte du Mystère qui nous anime

Les liens – Les relations à cultiver

À créer

Face à un public hétéroclite, sont devenus essentiels les liens entre les personnes dans leur diversité sociale, culturelle, professionnelle, représentant la richesse de notre monde.

A réactiver

Remonter, avec discernement, à la source des traditions ancestrales dont quelques braises se reflètent encore timidement dans notre monde actuel. Remettre ainsi en synergie des publics de cultures différentes en s’appuyant sur l’essentiel qu’ils ont en commun. Ces liens s’enrichissent aussi dans le temps en convoquant ce qui animait nos ancêtres et ce que nous continuons de décliner dans la richesse de la diversité de nos interprétations actuelles.

Les droits de l’âme Lire la suite »

S’engager dans des actions militantes, vertueuses risque de donner bonne conscience du simple fait de s’être mis en mouvement. Sentiment renforcé quand surviennent des difficultés car étant contre le système cela peut entrainer logiquement de difficultés, alors on accepte d’en « baver » car c’est pour la bonne cause, évitant ainsi en prime l’infamie de rejoindre les découragés, les résignés, les inactifs… Mais un tel engagement peut comporter bien des pièges

Le premier piège est de n’avoir plus de temps disponible pour « penser ». L’ironie de l’histoire, c’est qu’un maraîcher bio, par exemple, devient un citoyen risquant moins de contester le système contre lequel pourtant il défend une voie alternative à l’agriculture industrielle !

S’engager, la fleur au fusil, sans stratégie précise et sans disposer d’une vision documentée risque, dans la spontanéité et l’enthousiasme de l’engagement, de négliger des formules plus efficientes et moins pénalisantes

Enfin, une méprise profonde concerne l’intention mise dans ses engagements. Ce n’est pas « faire » qui est important mais « dans quel état d’esprit » on choisi de faire.

Deux attitudes, identiques vues de l’extérieur, mais totalement différentes car une seule conditionne joie et efficience et donc le succès à terme

 Activer l’énergie fondamentale

Consolider trois ancrages vitaux

Agir de manière pertinente

Apprécier de manière concrète

Une présentation détaillée est offerte durant une demi-journée. Occasion de vous donner de multiples exemples et de répondre à vos questions

Vous choisissez entre les dates qui vous sont régulièrement proposées par mail ou mentionnées sur le programme des stages. N’hésitez pas à me joindre à ce sujet.

Le piège des bonnes intentions Lire la suite »

Les signaux d’alerte se multiplient, leur évolution s’accélère… En regard, les initiatives pour faire face aux multiples dérèglements s’intensifient, certes… Je m’interroge cependant sur le piège qui pourrait bien conduire l’humanité à sa perte ! Et si toutes ces actions généreuses étaient vouées à l’échec, non par leur manque d’ampleur mais par de profondes méprises et un manque de stratégie adaptée ! Incroyables énergies en mouvement et désespérante naïveté !

En pratique, cela demanderait que chacun, quelle que soit sa situation dans la société, accepte l’effort de faire sérieusement le point ! Et ce n’est pas en lisant ce que tout le monde lit qu’il sera possible de commencer à penser autrement. Il faut aller chercher, fureter, il faut discernement, obstination, et, osons le dire, un peu de folie… Il faudrait un miracle ! Il faudrait une révolution !

J’aborde depuis deux ans les enjeux et mécanismes des dérèglements largement médiatisés avec un regard neuf, totalement lucide, qui prend le risque d’être perçu comme impertinent, irrévérencieux, absurde, extravagant, déviant… Sur la base du contenu ainsi identifié et contrôlé, vient l’impérieuse nécessité de partager ! Sensibiliser et rendre cette recherche désirable, d’une part, et donner les moyens au plus grand nombre de participer à cette révolution, d’autre  part ! Les outils sont prêts pour que cette transformation radicale se fasse en quelques jours seulement ! Cette prouesse a été nécessaire car il y a urgence.

Oui, vous pouvez tout changer !

Cela demande donc de nouvelles références, de nouvelles stratégies ce qui nécessite d’être prêt à interroger toutes vos certitudes, qu’elles soient philosophiques ou simplement alimentaires

Cela demande la curiosité d’accepter l’exploration du nouveau, donc de l’inconnu, surtout s’il parait inquiétant ou transgressif au regard des normes anciennes lesquelles sont précisément à interroger !!!

Ne pas chercher à convaincre…
Juste donner à réfléchir

La recherche de la performance n’est pas adaptée aux questions liées à la transition. Il s’agit de gagner en robustesse, la performance s’accompagnant de fragilités.

Abandonnez l’idée de profiter de la vie ! Mettre à profit : attention au sens des mots

Régénérer le Vivant : noble objectif permacole, mais utopique et inapproprié car c’est notre relation au vivant qui demande à être régénérée !!!

Le développement personnel comporte de gros risques. Commencer par supprimer le mot « développement ». Parlons de « croissance personnelle » par exemple

Ne cherchez pas à sauver la planète. Ni à aimer la terre ! le regard élargi peut être une invitation à « prendre soin de la vie »

Faire sa part, c’est bien, mais il y a là un piège ! Celui de copier le colibri avec une petite goutte d’eau, ce qui « donne » bonne conscience. Nous avons à faire notre part « d’être humain », donc de tenter l’impossible, ce qui n’est jamais terminé, mais qui nous permettra d’avoir la conscience tranquille !

Prenez votre avenir en main ! Il y a mieux, c’est de la faire en alliance avec la Vie. Lui permettre de nous prendre la main ! et « à elle de faire sa part »

Ne cherchez pas à être « zen » en cultivant le calme et le détachement. Il y a le risque de vous couper artificiellement de la réalité de la vie. Accepter l’inconfort de l’incertain, de l’imprévisible permet l’accès au champ des possibles. Soyez attentif au monde qui vous entoure, le cœur en paix, prêts à intervenir avec pertinence

Renoncez à trouver les actions justes ! Il n’y a que des actions qui s’ajustent en permanence

Il n’y a pas de terre sainte ! Il y a une façon respectueuse de marcher sur la terre.

Arrêtez de chercher le bonheur… tentez de vivre heureux en appréciant les petits riens du quotidien, en apprenant à vivre poétiquement

Méfiez-vous des distractions et multiples dérivatifs. Et aussi vacances, divertissement, changer d’air, se changer les idées, aller au parc d’attraction, se vider la tête, ainsi que les pratiques de bien-être surtout quand elles affirment que « vous le valez bien »… alors que vous méritez tellement mieux. Car tous ces mots ont bien un double sens en désignant tout ce qui risque de vous détourner de l’essentiel, la relation émerveillée au Vivant, source de joie et de gratitude infinie

 Ne vous focalisez pas sur la recherche d’une alimentation vivante en pensant que seul ce qui est vivant transmet la vie ! Étendre cette notion au feu digestif et l’inverser en tenant compte de la vie nourricière, ce qui suppose déjà une relation et qui évoque toutes les dimensions de notre être qui sont à nourrir

La pensée positive n’est pas inutile mais nous devons nous en méfier. Elle ne peut avoir un intérêt que dans des situations spécifiques. Pour les grands combats, pour la préparation des astronautes, elle est un élément totalement secondaire

Manger de saison peut être une règle absurde. Les conserves en sont un exemple : elles sont à conseiller, quand elles sont réalisées de manière respectueuse… C’est en fait une stratégie adoptée par toutes les formes du Vivant face aux aléas, aux incertitudes

Vous devez boire car votre corps est constitué de 70% d’eau. Corrélation qui n’a aucune valeur démonstrative. Le lézard boit 10% de son poids et la grenouille 100% par jour !!! Faites le calcul pour vous !

Faites l’éloge de l’imperfection ! Discerner le caractère dévastateur de la perfection, réhabiliter la fierté des défauts et des échecs ce qui est la reconnaissance de notre nature humaine et libère notre créativité, éventuellement « hors cadre », « out the box ».

Le développement durable est une impasse ! Ce n’est pas l’offre mais la demande qui serait l’objectif sur lequel travailler

L’ère du Verseau serait annonciatrice de changements et d’une prise de conscience universelle ! Danger. Car la réalité est peut-être que ce soit l’ère du Verseau qui attende que nous agissions, quitte à imaginer davantage de succès à nos entreprises. Donc une attitude active et pas une confiance passive !

Juste donner à réfléchir Lire la suite »

La nouveauté, l’homme y aspire à condition de ne pas perdre ses repères ! La véritable nouveauté parait insolite. Voici la synthèse de cette appréciation

Besoin d’apporter des précisions, de donner à percevoir les 50 ou davantage, nuances de joie, d’amour, d’action

50 nuances des chemins vers une vie nouvelle, d’où les articles en mosaïque en bas de la page d’accueil

Ironie de l’évolution !

Vivre autrement, ce n’est pas vraiment nouveau ! C’est d’ailleurs une caractéristique de l’évolution que subit homo sapiens et dont il commence à prendre conscience. Au-delà des formes qu’elle a pu prendre jusqu’à présent, cela traduit en fait une continuité dans la dynamique avec le piège de voir, de ce fait, les hommes sécurisés en pensant satisfaire leurs aspirations au changement ! L’immense malentendu, c’est que l’on ne parle pas du tout de la même chose ; cette aspiration vise un monde plus apaisé, ce qui s’adresse à notre état intérieur. Or les changements observés ont été principalement technologiques !

Des changements autrement

Alors, je tente d’esquisser ce que pourrait être un changement affectant le sens à donner  la Vie ! Non plus un changement de continuité, mais bien de « rupture » ! Ce qui demande de penser autrement, avec des logiques et des références nouvelles. Elles le seront si elles arrivent à se démarquer des normes sociales et culturelles en vigueur. Difficile car évoquer le changement s’appuyant sur de nouvelles logiques, de nouvelles références et valeurs est naturellement perçu comme une menace à l’égard de l’ordre établi. Une société, une collectivité, une philosophie s’appuient sur des récits collectifs, certains sociologues parleront de « fiction » collective. Quand de nouvelles idées risquent de mettre à mal les structures en place, il est normal qu’elles soient considérées comme dangereuses, ce qui est de leur part une preuve de lucidité pour leur survie ; et celle-ci prend ainsi un caractère « sacré ». Des condamnations à mort ont été prononcées dans toutes les régions du monde dans la mesure où la construction d’un État était intervenue et demandait donc d’être respecté dans ses fondements.

Entre l’ancien et le nouveau

Penser autrement est donc historiquement parlant une source de méfiance, d’incompréhension, de danger face à la contestation d’anciennes logiques qui assurent la cohésion des sociétés et leur pérennité ! C’est bien là le cœur des enjeux entre l’ancien et le nouveau ! Pas de jugement, pas de critique à ce sujet ! Inutile d’évoquer le PFH, ce putain de facteur humain comme étant le comble de l’absurde ! Non, il s’agit simplement de la dynamique constante, semble-t-il, de la Vie dont l’énergie créatrice s’incarne dans les multiples formes du Vivant, animé ou pas. Cette énergie se compose de deux forces qui créent le mouvement qui la caractérise.

  • Les formes existantes cherchent à se maintenir en vie en dépit des accidents et des agressions. C’est l’homéostasie.
  • En regard, il y a l’innovation, la créativité permanente et les nouvelles formes qui doivent faire leurs preuves. Si elles avaient le pouvoir de remplacer instantanément l’ancien, il n’y aurait qu’une succession de remplacements sans avoir donné le temps à chaque forme concernée de s’épanouir.

L’important dans la créativité n’est donc pas seulement l’arrivée d’une nouvelle forme mais d’assister à la manière dont celle-ci va, à son tour, imaginer son fonctionnement, en particulier sous la pression de son environnement et de ses « concurrents ».

Résister à l’évolution

Changer notre regard sur le changement est bien l’originalité à oser tenter pour avoir une chance de ne plus subir les lois d’une évolution qui, si elle a pu nous conduire là où nous en sommes aujourd’hui, sans porter de jugement, risque de nous mener à notre perte, sans certitude, certes. Mais il serait criminel de ne pas tenir compte d’un tel risque et de ne rien tenter pour s’en prémunir.

Alors une nouvelle stratégie est à tenter. Arrêter de « faire » autrement, selon nos habitudes prétentieuses de tout contrôler, mais de laisser la Vie Toute Autre nous inspirer… Encore faudrait-il l’entendre ! Et pour cela, être en relation avec elle ! Ce qui suppose d’apprendre à l’approcher, en pratique à enlever les obstacles qui l’empêchent de venir vers nous ! Ce qui nous renvoi à l’objectif de conclure une alliance avec la Vie ! Ce qui est le sens de la seconde étape du cheminement proposé ! Au lieu de prendre sa vie en main… il est temps de laisser la Vie nous prendre par la main ! Au-delà de l’inversion poétique, il y a une sagesse profonde à méditer.

Le Tout Autre

Au lieu de parler du divin, de la Vie, de l’Univers, du Grand Esprit, il peut être pertinent  et fédérateur de parler du « Tout Autre » qui anime l’univers entier dans toutes ses dimensions. Cela évite les démarches spirituelles recourant à 1000 noms de dieu et la réalité va au-delà, ou les 1000 noms de ce que dieu n’est pas (démarche apophatique), ou le nom imprononçable ou encore l’absence de nom et de représentation. Le « Tout Autre » évoque clairement la totale altérité du divin inconcevable pour un être humain. Et c’est cette énergie qui va être à l’œuvre dans notre monde matériel. Il me semble sage de parler ainsi des trois domaines au cœur du parcours proposé

1- La Joie toute autre, à décliner sous une infinité de nuances permettant de vivre poétiquement

2- La Vie, le Tout Autre, se manifeste dans la richesse des variantes, pour rendre sensible un amour tout autre.

3- L’amour tout autre en action, l’homme co-créateur en phase avec la Source qui l’inspire.

Une vie transformée

La perception de ces dimensions « toutes autres » permet l’accès au Pays de l’émerveillement, libéré du diable, diabolos, celui qui divise, libéré donc des frontières du temps, de l’espace, des cultures…

La place de l’homme entre Terre et Ciel se précise alors

1-La joie cultivée à chaque instant de notre quotidien, permet de pressentir en nous une vibration divine capable d’enchanter le monde et nous permettre de vivre poétiquement. On parle à ce sujet « d’enthousiasme »

, cet enthousiasme qui s’installe en nous, vivre poétiquement. Pressentir ainsi

2- L’homme part à la rencontre de la source de la joie, de la Vie, du Tout Autre. Il entame aussi une relation avec toutes les formes du Vivant. C’est dans ce contexte qu’il peut trouver sa juste place dans le monde comme co-créateur.

3- Agir dans cet esprit demandera de connaitre le monde, les possibles et les secrets de la nature humaine : une telle vision de notre environnement est grandement facilitée en explorant l’indispensable culture générale

La stratégie adoptée pour cette exploration correspond aussi à trois étapes

1- Commencer par l’expérience

2 – Approcher le mystère de la source pour la connexion avec les forces de Vie- le Ciel

3 – Approcher le monde et le mystère de notre incarnation pour agir – la Terre

Voilà le résultat de l’application d’une vision globale, systémique, intégrale, respectant les interactions au sein d’un ensemble « complexe » avec trois dynamiques

1- Vivre sans pourquoi, avec panache

2 – Adorer le mystère, consentir à la Vie, s’insérer dans la toile du Vivant

3- Comprendre le monde et agir en tant que co-créateur

C’est ainsi que l’homme assume sa place unique entre Terre et Ciel

1- Terre et Ciel dansent ensemble, joyeusement

2- Regards respectueux vers la source – le Ciel

3- Regard fraternel sur le monde, extérieur et intérieur – La Terre

Les enjeux du changement Lire la suite »

Retour en haut