Interactions fécondes - Dialogique en action
La recherche d’« un tronc commun » pouvant inspirer toutes les activités humaines nous a conduits à chercher un regard unifié sur la diversité des cultures et des traditions dans un rapport revisité avec la Vie et le Vivant !
C’est une démarche conduite dans le même esprit qui nous montre la nécessité de mettre en place de nouveaux réflexes cognitifs face aux références, valeurs, énergies qui ont l’habitude de se quereller ! Sortir d’une impasse découlant de la pensée cartésienne réductionniste est possible en changeant de niveau, de point de vue. C’est ainsi que les « opposés » vont trouver un espace dans lequel leur complémentarité va créer un mouvement harmonieux de collaboration, ce qui est l’un des principes fondateur de la Vie.
Cette stratégie s’inscrit dans la pensée complexe : elle est qualifiée par Edgar Morin de dialogique. L’organigramme ci-dessus énumère quelques uns de ces opposés. Ceci dit, penser autrement conduit aussi à mettre en interaction et à ne pas reproduire des schémas antérieurs du juste milieu
En effet l’idée même, souvent synonyme de bon sens, du juste milieu est une terrible méprise. Devant les fluctuations imprévisibles de la Vie, le réalisme est d’observer qu’il n’y a que des situations qui s’ajustent en permanence. Le fantasme de la situation stable, équilibrée, éloignée de l’impétuosité des extrêmes, c’est tout l’opposé de la vie ! Confortable, à première vue, mais la réalité est que la seule stabilité est dans l’incertitude du mouvement, à bicyclette, sur la planche de surf ou sur le fil du funambule ! Vous avez le choix des griseries !
Un autre argument est de dire que le milieu conduit à ne prendre que la moitié de chaque élément, donc au final à ne vivre qu’à moitié, ce qui n’est pas vivre du tout.
Illustration avec le couple yin-yang. Une situation équilibrée avec un peu des deux est un piège. Une personne qui a beaucoup de yang, ne devrait surtout pas le réduire mais développer son côté yin pour qu’il arrive à danser harmonieusement avec la force du yang. Qui disait : je hais les tièdes ???
La malice du fond que j’ai composé pour ce tableau représente un couple amoureusement enlacé. Voilà le symbole caché dans cette illustration qui évoque le destin de tous ces « couples » énumérés.
A vous de jouer et de compléter la liste