Le cercle vertueux abordé par ailleurs se décline ici entre deux pôles présentés souvent comme contradictoires : le naturel et l’artificiel, l’humain et le monde matériel et ses techniques. Bien sûr l’un est au service de l’autre et l’autre est l’expression du premier. Cela signifie que l’exploration de l’univers des possibles, ce qui peut aussi se qualifier de « fondamentaux » ou encore mieux de « culture générale humaniste » repose sur une bonne connaissance de ces deux dimensions.

Les nouvelles façons de penser que nous recherchons nous enseignent les limites d’une approche mécaniste alors que tout est en interaction : voilà le fondement d’une pensée systémique c’est-à-dire visant à connaître un ensemble en mouvement et pas les seules pièces détachées d’un réveil posées sur une table.

Le tableau donne un petit aperçu déjà éloquent des principaux paramètres intervenant dans le fonctionnement de l’humain et ceux qui caractérisent le monde matériel et technique.

Parmi les multiples interactions entre ces deux domaines, l’espace intermédiaire du troisième mystérieux, souvent inattendu. Ici, à titre d’exemple, il y a la place à accorder à la transmission, aux apprentissages, directement conditionnés par le regard que l’on porte tant sur l’humain que sur les réalités techniques ou organisationnelles.

Et l’aquarelle a été conçue pour  évoquer tout le champ des possibles qui tourbillonne autour de l’humain qui a la liberté d’être spectateur ou qui aura l’audace d’entrer dans ce mouvement incroyable en reconnaissant qu’il en fait partie !