Jardin Gourmand

Une promenade initiatique

 

La situation 

Les dysfonctionnements au niveau de la planète et de notre société sont évidents, même s’il y a déjà eu pire par le passé ! Mais ils sont de nature bien spécifique qui en fait un évènement tout à fait inédit

Une première réflexion logique

Identifier la conjonction de multiples crises donne le vertige à la perspective d’en rechercher les remèdes

Regard élargi

Passer de l’observation des symptômes à la recherche d’une éventuelle cause commune pouvant mobiliser toutes nos énergies. Celle de nos comportement humains inscrits dans notre ADN

Les freins

Cette recherche se trouve rapidement tiraillée entre deux dynamiques contradictoires

D’un côté

  • Une large aspiration au changement,

Et en face l’esprit de contradiction de la nature humaine !

  • Désirer le changement, certes, mais garder le confort des habitudes rassurantes

Faire un pari dans une logique non-linéaire

Imaginons avoir dépassé ces contradictions pour apprécier la faisabilité « logistique » de l’ensemble de la démarche.

Deux illustrations

  • Le contenu du programme annoncé validera très probablement le choix de s’y être engagé. Ce qui aurait été bien utile à l’heure de décider de s’y investir ! Soit, c’est une caractéristique de la complexité et des rétroactions
  • En optant de s’y engager, la lucidité conduit à prendre conscience qu’il s’agit d’une transformation qui va se faire progressivement et à laquelle il faudra consacrer du temps !

Le paramètre fondamental

Dans les moyens nécessaires, il y a en premier lieu le « temps disponible ». Nous arrivons là à identifier une des principales causes des crises : le manque de temps ! Le holdup de nos temps de cerveau disponibles. Le temps c’est de l’argent, c’est bien connu. A qui profite ce holdup et l’argent astronomique qui en découle. C’est devenu la principale énergie, bien plus prisée que le pétrole, capable de permettre à quelques uns de dominer toute l’humanité… avec le cynisme de le faire avec son aval, forme ultime de la servitude volontaire appliquée par Jules César et théorisée depuis par de nombreux philosophe-sociologues !

Retrouver sa liberté d’action

Observez vos réactions ! Je les entends depuis deux ans ! Oui, tu as raison, oui, c’est là une vision constructive, un superbe projet. Je m’y mettrai dès que…. Et vous continuez de « vendre des cornichons pendant deux ans » comme le disait Jacques Brel et écrirez alors le livre de votre vie ! Donc probablement JAMAIS !

Prendre la décision de commencer ce chemin est un acte révolutionnaire décisif. Chemin faisant, vous serez probablement conforté dans ce choix. C’est bien le « premier pas » qui est décisif, non pas tant sur le nouveau chemin, mais marquant le début de l’abandon de l’ancien.

Les dispositions humaines nécessaires

Elles sont multiples, certes, mais il y en a une qui est décisive, c’est de cultiver « l’attention » face à toutes choses. Autrement dit, une qualité de « présence ». C’est-à-dire percevoir qu’il y a deux personnages impliqués dans cette aventure : vous, l’observateur serein et votre petit acteur qui tente de jouer sa partition le mieux possible, comme dans une pièce de Shakespeare « All the world’s a stage, And all the men and women merely players »

Et la perception de la finalité

Bien au-delà de la marche de notre monde, nous arrivons à percevoir que le plus important est certainement de viser notre « accomplissement » d’être humain

Toutes les étapes qui viennent d’être esquissées pourront trouver les moyens de se dérouler correctement.

Un nouveau commencement

C’est alors un miracle possible, un déclic décisif qui va nous mettre en mouvement. Ayant perçu la finalité possible de notre aventure humaine, les énergies, la motivation vont agir très concrètement et permettre de dépasser les obstacles, les freins qui ont pu être identifiés lors de ce premier survol !

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