Sensibiliser à de nouveaux repères demande à relever un double défi

• La majorité des personnes, même engagées dans des démarches alternatives, n’en comprennent pas la nature et l’impact décisif. Les autres, encore moins.
• Il y a le sournois hold-up du siècle sur les « temps de cerveau disponibles ».

Alors penser autrement va commencer à être mis en pratique avec la manière d’en parler : les actions de sensibilisation adoptent ainsi de nouvelles logiques pédagogiques.

Telle a été la réflexion conduite par l’École Buissonnière depuis 2021 pour présenter un nouveau programme mis à la portée du plus grand nombre.

Les principales innovations utilisées

• La progression des divers modules. La joie n’est pas un lointain objectif à atteindre après moultes actions écologiques et sociales, mais elle est posée comme étant la première étape qui est de la seule responsabilité individuelle !
• Pour étayer la démarche, il n’y a aucune argumentation, mais une mise en situation permettant à chacun d’apprécier la pertinence des options proposées.
• Le parcours conduit à ne pas utiliser des mots piégés, au sens incertain, sources de vaines polémiques, pour aborder directement, sans filtre, sans qualification particulière, des notions de spiritualité, des pratiques sacrées, des repères psychologiques, scientifiques, des aspects sociologiques et bien d’autres.
• Ceci dit, le contenu bénéficie de toutes les sagesses accumulées de l’humanité, sans se référer à leur forme, mais en ravivant les braises de leurs origines pour les adapter au temps présent. Chacun est encouragé de continuer les ajustements nécessaires, en évitant les risques de syncrétisme ou de folklore.
• Ce n’est pas un nouveau système mais l’invitation à une ouverture d’esprit, à un élargissement des horizons, à une diversification des repères porteurs de sens.
• C’est le respect les choix individuels en les intégrant dans une vision élargie.
• Les participants sont libres de moduler leur cursus et de décider des actions à mener car il n’y a plus d’enseignants mais des chercheurs qui partagent leur quête.

En guise de conclusion

• Nombreux sont ceux qui se méfient de tout ce qui pourrait ressembler à un nouveau système, donc avec un risque d’enfermement. Sont aussi concernées les religions, les diverses traditions ou courants philosophiques. Méfiance au regard des experts dont les avis sont souvent contradictoires. Suspicion face aux discours moralisateurs s’appuyant sur des émotions de peur ou de culpabilité. Enfin, distances prises à l’égard d’argumentations scientifiques difficiles à comprendre ou à vérifier.
• La solution proposée est de donner à chacun la légitimité de devenir « la » personne référente de confiance ! Celle qui permet de prendre sa destinée en main et de gagner en autonomie. Ce qui demande de développer un esprit critique, une vue d’ensemble des paramètres en jeu et de cultiver ses dispositions humaines, ce qui n’a rien à voir avec la seule accumulation de connaissances. Ce choix demande une mobilisation de chaque jour pour changer de regard et pour mettre en place de nouveaux réflexes : c’est le prix à payer pour obtenir un peu de cette liberté tant désirée mais dont l’acquisition est exigeante. Pas de promesses magiques instantanées mais un programme modulable et des accompagnements personnalisés rendent cette aspiration réaliste. Ce qui vous permettra de dire : oui… je le peux !